Plus de 190 pays se feront représentés par leurs dirigeants entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015 au Bourget aux environs de paris pour une conférence mondiale sur le climat. Cette conférence aura pour objectifs essentiels déclarés de trouver des mesures concrètes, contraignantes et réalisables pour la réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire.
2015 est une date importante pour multiples raisons : elle sera la troisième occasion pour débattre du sujet du réchauffement climatique après celle de la conférence de Varsovie en 2013 et celle de Lima en 2014. Elle est en plus un horizon fixé par les nations unies pour être celui d’un rendez-vous pour prise de décision et de mesures concrètes pour réduire considérablement les émissions des gaz à effet de serre et ramener le niveau du réchauffement du climat de la terre à 2C° au lieu du niveau en perspective de 4C°.
C’est aussi un horizon suffisamment lointain pour réduire, par les rencontres intermédiaires, les divergences qui ont conduit au retrait des organismes non gouvernementaux à la veille de la journée de clôture du sommet de la conférence mondiale du climat de Varsovie à travers le dialogue et les réflexions et suffisamment proche pour éviter les effets dévastateurs du réchauffement climatique et l’aggravation de la situation actuelle.
Reste à savoir sur quels terrains d’entente se rencontreront les pays industrialisés en partie responsable des émissions de gaz à effet de serre, les pays sous développés et toutes leurs contraintes financières et politiques et pour lesquels de nouvelles mesures contraignantes peuvent constituer des obstacles pour le développement de leurs secteurs industriels et les ONG accusatrices et trop critiques pour tous pour ce qu’elle qualifient d’inaction face à un phénomène dont les répercutions sur le climat de la terre sont visibles.